Les règles du poker

La première décision à prendre au Poker dépend des règles appliquée. Dans les casinos et cercles, les règles sont généralement affichées en salle ou inscrites sur un imprimé.

Certaines tables fonctionnent selon le système du « choix du donneur » (dealer’s choice). C’est alors le donneur qui décide de la variante qui sera jouée dans le coup qui débute. Si vous ne connaissez pas bien une variante, posez la question au donneur. Chaque joueur a été débutant un jour.

Les limites

Les enchères sont régulées selon 3 limites possibles. La première, le No-Limit, convient surtout au Hold’em mais c’est finalement la moins conviviale même si c’est la plus technique.

Dans une partie en limites fixes, les enchères sont fixées à l’avance. Quand une relance a lieu, tout le monde c’est à combien elle se monte. Chaque coup comporte 2 limites : la première s’applique au 1er stade du coup et la 2ème (généralement égale au double de la 1ère) s’applique au dernier stade du coup.

Par exemple, dans un coup de poker fermé 5-10, la relance vaut 5 lors des 2 premiers tours et 10 lors des 2 derniers.

Une partie Pot-limit permet au joueur de miser le montant du pot. Si le pot contient 32 jetons, le joueur peut ouvrir jusqu’à 32 jetons mais pas au-delà.

Le système dit table stake, de loin dominant, contraint les joueurs à se limiter aux jetons qu’ils ont devant eux pour miser. En freeze-out, les joueurs ne peuvent même pas racheter de jetons quand ils les ont tous perdus (ils sont alors éliminés).

Le joueur qui mise la totalité de ses jetons dit «tapis » ou « all-in». Les enchères continuent le cas échéant entres les autres joueurs, ce qui forme un 2ème pot indépendant du 1er. Selon la force de leur combinaison à l’abattage, un joueur peut recevoir les 2 pots, ou 2 joueurs prennent chacun un pot.

Conseil

Un abattage peut être de nature stratégique. En voyant les cartes d’un adversaire, un joueur peut savoir si celui-ci bluffait ou non, ce qui lui donne une information. Un joueur malin peut donc abattre sa main moyenne même si elle ne gagne pas le coup, dans le seul but d’inciter un adversaire à abattre lui aussi et de savoir s’il bluffait ou non.

Le banquier

Une des premières choses à faire avant de commencer une partie est de désigner le banquier. Les casinos et les cercles ont leur propre banquier professionnel, mais les parties privées doivent en désigner un.

La charge du banquier consiste à comptabiliser les jetons achetés par les joueurs en cours de partie, puis, en fin de partie, à faire les comptes en fonction des jetons restant à chaque joueur. Lui seul a accès à la mallette de jetons et à la fiche des comptes. Dans les cercles et casinos, aux tables de Cash-games, le banquier peut être le donneur ou ce que l’on appelle un changeur, c’est-à-dire quelqu’un qui est chargé de fournir des jetons aux joueurs assis.

Les banquiers ne prélèvent pas de commissions pour leur service. Mais le casino ou le cercle peuvent prélever une commission sur les chèques ou les retraits par carte.

Le donneur

Le donneur a 2 charges : distribuer les cartes et attribuer les coups. Le coup commence quand le donneur mélange les cartes, puis il les distribue aux joueurs une par une dans le sens des aiguilles d’une montre. Quand le coup est terminé, il désigne le vainqueur et pousse le pot vers lui. Dans les cercles et les casinos, le donneur ne prend pas part au jeu.

Dans la plupart des parties privées, le donneur est aussi un joueur et chaque joueur est donneur tour à tour. Dans ce cas, il parle toujours en dernier lors des tours d’enchères. Dans les parties dites « choix du donneur », c’est le donneur qui choisi la variante dans le coup qui débute.